Notre activité s'était accommodée du fonctionnement des barrages à aiguilles. Bien sûr, ceux-ci constituent un obstacle quand ils sont relevés et sont un frein aux descentes touristiques. Mais cette amputation était à nos yeux compensée par l'exceptionnelle qualité des vagues présentes à l'aval des barrages couchés. La vulnérabilité de ceux-ci aux débits importants nous laissait un créneau variant avec les débits de printemps. Le compromis entre les différents usages était ainsi arbitré par les conditions naturelles.
Les travaux ont remplacé les barrages à aiguilles de Saint Aignan et de Bray par des vannes déversantes sans les équiper de passes à canoës. Le fonctionnement annoncé de ces barrages les verra désormais relevés début avril.
En descendant le Cher, arrivant sur Saint Aignan, il est impératif de prendre le bras de droite en amont de l'île plage. Un portage est facile à la pointe de l'île. A coté, s'il y a assez d'eau, rarement l'été, des pratiquants expérimentés peuvent le franchir sur quelques mètres de large à la gauche du déversoir. Mais quand le débit augmente, un méchant rappel est à éviter absolument. (voir ce sujet à la page <<Cher canalisé>>)
Les travaux ont remplacé les barrages à aiguilles de Saint Aignan et de Bray par des vannes déversantes sans les équiper de passes à canoës. Le fonctionnement annoncé de ces barrages les verra désormais relevés début avril.
En descendant le Cher, arrivant sur Saint Aignan, il est impératif de prendre le bras de droite en amont de l'île plage. Un portage est facile à la pointe de l'île. A coté, s'il y a assez d'eau, rarement l'été, des pratiquants expérimentés peuvent le franchir sur quelques mètres de large à la gauche du déversoir. Mais quand le débit augmente, un méchant rappel est à éviter absolument. (voir ce sujet à la page <<Cher canalisé>>)
Relevé, le barrage de St Aignan interdit tout franchissement: La photo de gauche montre que la dalle de réception n'est recouverte que de quelques cm d'eau. Cette situation est constatée quand le barrage de Bray, 3 km en aval, n'est pas complètement relevé. Par gros débit, vannes couchées, c'est le bassin de slalom de niveau national(photo droite).
Avec le relevage complet du barrage de Bray, le niveau aval de Saint Aignan remonte de quelques dizaines de cm en fonction du débit. Cette situation donne donc plus d'eau à la réception avec 2 conséquences illustrées ci-dessus:
-Arche de droite (à gauche sur la photo): où la vanne est relevée au maximum. Un peu plus d'eau signifie une diminution du risque de blessure en cas de franchissement accidentel.
-Arche de gauche (à droite sur la photo): où la vanne est un peu baissée. Avec un débit plus important nous constatons un rappel bien marqué sur plus de 2 m de longueur: même si la profondeur est faible, il serait imprudent de le sous-estimer.
-Arche de droite (à gauche sur la photo): où la vanne est relevée au maximum. Un peu plus d'eau signifie une diminution du risque de blessure en cas de franchissement accidentel.
-Arche de gauche (à droite sur la photo): où la vanne est un peu baissée. Avec un débit plus important nous constatons un rappel bien marqué sur plus de 2 m de longueur: même si la profondeur est faible, il serait imprudent de le sous-estimer.
3 km après St Aignan, le barrage de Bray, s'il est relevé (photo ci-dessus), constitue un obstacle et un danger. Ne vous en approchez pas. Le courant accélère toujours en approchant d'un barrage.
La dalle de réception, côté barrage et côté déversoir, n'est recouverte que de quelques cm d'eau.
La dalle de réception, côté barrage et côté déversoir, n'est recouverte que de quelques cm d'eau.
Le même barrage: ici la vanne toit, légèrement baissée, laisse passer un débit important.
Cette situation montre l'intérêt, du point de vue de la sécurité, de la vanne déversante. Nous voyons là comment le plan incliné évacue l'eau sans provoquer de rappel. Un barrage à clapets, par sa chute verticale, aurait provoqué un dangereux rappel. Le niveau d'eau amont est à fleur du déversoir fixe non visible sur la photo ci dessus.
Mais rappelons que le niveau aval est bas du fait que le barrage en aval, Talufiau, est détruit.
L'arrêt des travaux en 2006 a abandonné les 3 barrages suivants en cours de chantier. Comme pour tous les autres barrages, la règlementation vous interdit de vous en approcher. Consultez-nous pour naviguer sur les biefs concernés.
Malheureusement, les barrages de Talufiau et de Vineuil avaient déjà subi des transformations qui ont supprimé les vagues si appréciées des amateurs de glisse.
Cette situation montre l'intérêt, du point de vue de la sécurité, de la vanne déversante. Nous voyons là comment le plan incliné évacue l'eau sans provoquer de rappel. Un barrage à clapets, par sa chute verticale, aurait provoqué un dangereux rappel. Le niveau d'eau amont est à fleur du déversoir fixe non visible sur la photo ci dessus.
Mais rappelons que le niveau aval est bas du fait que le barrage en aval, Talufiau, est détruit.
L'arrêt des travaux en 2006 a abandonné les 3 barrages suivants en cours de chantier. Comme pour tous les autres barrages, la règlementation vous interdit de vous en approcher. Consultez-nous pour naviguer sur les biefs concernés.
Malheureusement, les barrages de Talufiau et de Vineuil avaient déjà subi des transformations qui ont supprimé les vagues si appréciées des amateurs de glisse.
Ci-dessus: profil d'un barrage à aiguilles relevé. Le principal danger vient des aiguilles filtrant l'eau. Des éclusiers tombant en amont ont péri coincés par l'aspiration de l'eau.
Ce même barrage couché laisse ici passer un débit beaucoup plus important.
La vague déferlante n'est rétentive qu'en surface. Elle peut bien sûr facilement faire chavirer tout canoë qui s'y risquerait et garder dans son creux un morceau de polystyrène. Mais le courant sous la mousse évacue vers l'aval les bateaux renversés et leurs passagers.
Ce type de vague, bien que statique, a les mêmes propriétés mécaniques que celles rencontrées sur les plages du littoral que pratiquent surfeurs et baigneurs. Plus elles sont grosses et mal négociées, plus elles peuvent créer de soucis. La qualité des vagues du Cher canalisé réside dans leurs possibilités de jeu et leur innocuité.
Ce type de vague, bien que statique, a les mêmes propriétés mécaniques que celles rencontrées sur les plages du littoral que pratiquent surfeurs et baigneurs. Plus elles sont grosses et mal négociées, plus elles peuvent créer de soucis. La qualité des vagues du Cher canalisé réside dans leurs possibilités de jeu et leur innocuité.
Après les transformations faites lors des travaux à Talufiau, par niveau moyen.
Le barrage vanne-toit n'a pas été installé, la fosse est vide.
Le remodelage des fondations à mis fin à la célèbre vague. Nous observons une petite mousse au niveau de la fosse et une plus grosse à la sortie. Comme sur les autres barrages anciens, refaits ou abandonnés, sans barrage relevé, aucun rappel ni autre dangers notables n'ont été constatés. Mis à part l'accélération de l'eau sur un fond irrégulier qui, telle la rangée de palplanches, dissuade par bas niveau la baignade...mais la baignade est interdite.
Le barrage vanne-toit n'a pas été installé, la fosse est vide.
Le remodelage des fondations à mis fin à la célèbre vague. Nous observons une petite mousse au niveau de la fosse et une plus grosse à la sortie. Comme sur les autres barrages anciens, refaits ou abandonnés, sans barrage relevé, aucun rappel ni autre dangers notables n'ont été constatés. Mis à part l'accélération de l'eau sur un fond irrégulier qui, telle la rangée de palplanches, dissuade par bas niveau la baignade...mais la baignade est interdite.
Cette image par bas niveau du Talufiau après les travaux laisse deviner les nouvelles fondations.
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